RÉCUPÉRATION D’ÉNERGIE
Généralement la récupération d’énergie s’applique principalement à la chaleur, mais aussi à la mécanique, par exemple l’énergie de freinage (énergie cinématique et inertie) dans un véhicule. Il y a des énergies qui sont récupérables et celles qui ne le sont pas. Cela paraît trivial ou sot, mais ce n’est pas si simple.
EOSgen-technologies s’intéresse à la récupération de la chaleur et des chaleurs fatales ou à la transformation de l’énergie mécanique en énergie chimique : récupération de l’énergie de freinage en électrolyse pour faire de l’hydrogène et oxygène.
On appelle chaleur fatale, celle qui sont principalement de basse énergie, par exemple, c’est la chaleur qui part avec l’eau chaude de la douche, ou celle qui part avec les condensats d’un réseau de vapeur etc… Il faut savoir que l’énergie calorifique contenue dans un liquide est plus facile à récupérer que celle d’un gaz.
Aussi, pour animer un moteur Stirling récupérateur d’énergie, il vaut mieux un liquide qu’un gaz, parce que la surface d’échange, pour faire entrer la chaleur dans le moteur, est limitée. De ce fait, si nos clients veulent récupérer la chaleur d’un gaz chaud (jusqu’à 350°C), nous leur conseillons de passer ce gaz dans un échangeur pour chauffer une huile qui alors sera utilisable dans un groupe Stirling ou un cycle à absorption.
Le moteur Stirling est une bonne pompe à chaleur haute température transformant une chaleur à 60°C en une chaleur à 150°C ou plus. A l’inverse, le moteur Stirling peut valoriser, en électricité par exemple, des chaleurs à basse température autour de 100 à 150°C, à condition d’être associé à un cycle de production de froid qui permet d’abaisser la température de la source froide en dessous de celle de l’ambiante.
Le cycle de production du froid à partir de chaleur est un cycle à absorption (eau/ammoniac) qui, à partir de chaleur fatale, génère du froid à des températures qui peuvent descendre jusqu’à -70°C. Nous partons, en effet du principe qu’une chaleur fatale est perdue si elle n’est pas récupérée d’une manière ou d’une autre.
Par rapport à la température ambiante, un cycle à absorption est trop souvent considéré comme ayant un COP faible, mais il permet de récupérer une chaleur perdue et d’améliorer le rendement du moteur Stirling.